Origine de la Photographie

Joseph Nicéphore Niépce (17651833)

Il est coutume de  désigner Nicéphore Niépce comme l’inventeur de la photographie , un des pionniers serait l’expression plus juste.

La photographie qu’est-ce ?

Étymologiquement cela signifie « écrire avec la lumière ».

 

 

Son invention consistait à capturer une image au moyen d’un dispositif optique d’une part , et d’autre part de conserver cette image sur un support pérenne par un processus chimique irréversible.

 

 

 

En fait il a utilisé les bases de la chambre noire (Camera Obscura) connue  depuis Aristote (384 – 322 av. J.-C.) qui en avait observé le principe de  fonctionnement . Alhazen, un savant arabe du Xe siècle, en avait donné une description détaillée, et les carnets du célèbre Léonard de Vinci, au XVe siècle, en faisaient aussi mention. Au XVIe siècle, la netteté de l’image s’est améliorée avec l’introduction de la lentille. De nombreux artistes ont d’ailleurs utilisé cet accessoire de façon à rendre avec plus d’exactitude la perspective de l’échelle. Pourtant, malgré de multiples tentatives, il a fallu attendre le XIXe siècle pour obtenir une image permanente.

Camera Obscura

Il suffit de filtrer la lumière extérieure de façon à ce qu’elle ne rentre que par un seul point dans une chambre obscure, la lumière continue son chemin en ligne droite jusqu’à rencontrer la feuille blanche : chaque point de la feuille n’est éclairé que par le rayon issu d’un seul point d’un objet. On voit se former l’image inversée de la réalité extérieure sur la feuille.

 

 La chimie photographique

La découverte de l’action des rayons lumineux sur une surface sensible est attribuée aux alchimistes du Moyen Âge, qui connaissaient les propriétés du chlorure d’argent, sensible à la lumière.

Daguerre et le daguerréotype

En 1839, quand l’invention de Daguerre – le daguerréotype – a été présentée au public, elle a reçu un accueil des plus enthousiastes. Dans son Histoire de la photographie, le spécialiste Helmut Gernsheim déclare : « il est probable qu’aucune invention n’a autant exalté l’imagination du public et n’a conquis le monde en une vitesse aussi fulgurante que le Daguerréotype. » Un témoin écrit : « Une heure après, toutes les boutiques étaient prises d’assaut. Mais il n’a pas été possible de rassembler assez d’instruments pour satisfaire la marée des daguerréotypeurs en herbe. Quelques jours plus tard, on pouvait voir sur toutes les places de Paris, face aux églises et aux palais, des chambres noires montées sur leur trépied. Tous les physiciens, chimistes et intellectuels de la capitale polissaient des plaques argentées. Même les épiciers prospères n’ont pas pu se refuser le plaisir de sacrifier un peu de leurs ressources sur l’autel du progrès, en les laissant se volatiliser avec de l’iode et fondre dans les vapeurs de mercure. »

La presse parisienne n’a pas tardé à nommer cette mode de « daguerréotypomanie ». Devant la qualité remarquable des daguerréotypes, Sir John Frederick William Herschel, un scientifique britannique a écrit : « On peut sans exagérer, les qualifier de miraculeux ». Honoré de Balzac, puis Théophile Gautier et Gérard de Nerval ont été jusqu’à attribuer à cette invention des pouvoirs magiques5,6. Cependant, tout le monde n’a pas fait bon accueil à cette invention. En 1856, le roi de Naples a interdit la photographie, peut-être parce qu’il la croyait liée au mauvais œil.

Par ailleurs, en voyant le daguerréotype, le peintre Paul Delaroche s’est exclamé : « À partir d’aujourd’hui, la peinture est morte ! » L’invention a causé une vive inquiétude parmi les peintres qui l’ont perçue comme une menace pour leur gagne-pain. Un commentateur a affirmé une autre de leurs craintes en ces termes : « La photographie est si rigoureusement fidèle à la réalité optique qu’elle risque de détruire la conception que chacun se fait de la beauté ». En outre, les images photographiques ont même été critiquées pour leur réalisme implacable qui a fait voler en éclats les illusions de la beauté et de la jeunesse dont on se berçait jusqu’alors.

 

L’invention du négatif

William Henry Fox Talbot (18001877) mène des recherches parallèles à celles de Niépce et Daguerre à partir de 1833 et est persuadé d’avoir inventé la photographie. En 1840, il invente la « calotype », procédé négatif-positif qui permet la diffusion multiple des images. Suivent d’autres recherches qui, petit à petit, permettent d’améliorer la qualité des images, la sensibilité à la lumière des surfaces sensibles et de simplifier la procédure de prise de vue : 1847 « procédé à l’albumine » (Claude Félix Abel Niépce de Saint-Victor, cousin de Nicéphore), 1850 « procédé au collodion humide » et 1851 « ambrotypie » (Frederick Scott Archer), 1852 « ferrotypie » (Adolphe-Alexandre Martin). Il ne faut pas non plus oublier les travaux négatif/positif sur papier d’Hippolyte Bayard, photographe français (contemporain de Fox Talbot), qui publia en 1839 le premier autoportrait (le noyé-suicide). Niépce, Daguerre et Talbot n’ont cependant pas été les seuls à revendiquer la paternité de la photographie. Après l’annonce de Daguerre en 1839, au moins 24 hommes, de la Norvège au Brésil, ont fait de même.

 

Le procédé Talbot

Talbot installait une feuille de papier enduite de chlorure d’argent dans sa chambre noire. Il obtenait un négatif, qu’il cirait pour le rendre transparent. Il le plaçait ensuite sur une autre feuille imprégnée, puis l’exposait à la lumière du jour. Il créait ainsi une image positive.

Si, au départ, le procédé de Talbot a été beaucoup moins populaire que celui de Daguerre, et de qualité inférieure, il avait néanmoins de l’avenir. Il permettait de produire plusieurs exemplaires d’une image à partir d’un seul négatif ; de plus, le papier coûtait moins cher et il était plus facile à manipuler que le fragile daguerréotype. Malgré son succès initial, la daguerréotypie n’a eu aucun débouché, alors que la technique de Talbot sert toujours de base à la photographie moderne.

De la plaque de verre au film souple

Les premiers clichés étaient réalisés sur des plaques de verre, relativement encombrantes, lourdes et fragiles. En 1884, George Eastman met au point les surfaces sensibles souples, et le film en celluloïd, permettant de stocker plusieurs images dans le magasin de l’appareil photographique, supplante la plaque de verre. La diminution de la taille des appareils facilite la pratique de la prise de vue en (presque) tous lieux et toutes circonstances, ouvrant la voie à la photographie de voyage et de reportage. Le procédé de la miniaturisation de l’appareil permet de faire des clichés avec différents types de prise de vue.

 

L’autochrome et la photographie en couleur

Une étape importante fut ensuite le premier procédé véritablement pratique de photographie en couleurs, l’« autochrome », inventé par les frères Lumière en 1903 et commercialisé à partir de 1907. Le procédé gardait comme support la plaque de verre.

Les couleurs sont obtenues grâce à une trichromie composée de grains de fécule de pomme de terre et les couleurs primaires, rouge, vert, bleu. Chaque autochrome est donc une image unique.

La photographie autochrome était faite pour être regardée en projection. La reproduction sur papier révèle les subtilités de ce type de vision, et aussi son caractère d’objet unique : se voient en effet les imperfections de l’émulsion, les marques du temps. Les vues prises « sur le vif » sont peu fréquentes, le procédé ne permettant pas les prises de vues rapides.

Naissance du petit format

On ne peut aborder l’histoire de la photographie sans évoquer le « petit format », tant ce concept a été décisif dans l’évolution ultérieure de la discipline.

Thomas Edison avait défini vers 1891 les dimensions et les perforations de la pellicule utilisée dans le kinétoscope. En 1912, l’Américain Edgar Fahs Smith construisit une caméra utilisant ce support, mais le manque de sensibilité des émulsions fit échouer sa commercialisation.

En 1909, le Français Étienne Mollier conçut le Cent-Vues, un appareil « de poche » qui prenait d’affilée cent vues sur format 18/24 mm sur film perforé 35 mm8. Il le fabriqua en 1910 et obtint cette même année la médaille d’or du concours Lépine. Il commercialisa tout de suite son « Cent-Vues » à petite échelle, mais sans grand succès.

En 1913, Oskar Barnack construisit le prototype du Leica, qui fut réellement produit et commercialisé en 1925. La diffusion des appareils de petit format et leur succès fut assuré par l’apparition des premiers films en couleur tels que nous les connaissons aujourd’hui, le Kodachrome (1935) et l’Agfacolor (1936).

 

Evolution

Vers 1948, le docteur Edwin H. Land met au point le premier appareil à développement instantané, le Polaroid et, en 1963, il adapte ce procédé à la couleur.

Tous les procédés photographiques actuels en argentique ne sont que des perfectionnements des inventions citées plus haut.

Avec le XXIe siècle, la photographie est entrée dans l’ère numérique.

 

 

 

 

Note : ces informations sont issues de wikipedia

 

One Comment

  1. artiste peintre
    8 avril 2013 @ 23:01

    Excellent post. I certainly appreciate this website. Stick with it!

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